LES ARCEAUX, NOUVELLE AIRE PIETONNE
Fin 2025, la place Max Rouquette, ancien parking des Arceaux, et les promenades seront piétonnisées ; une « grande coulée verte » dévalera du parc du Peyrou jusqu’au square du Maquis Bir-Hakeim.
Depuis 2021, un groupe de travail composé de représentants d’associations, de commerçants, d’habitants et représentants des écoles, a proposé des idées pour l’amélioration de l’espace urbain du quartier. Première phase, le 31 mars 2024, le parking est définitivement fermé et sera rendu au public courant 2025. Seconde phase, en 2026, le parvis des écoles sera retravaillé pour permettre aux enfants de se réapproprier cet espace, avec des jeux, des jardins, un parcours de découverte et des équipements de sport. L’espace central sera quant à lui, un lieu de vie qui pourra recevoir des animations et des évènements culturels, les marchés…Au pied des escaliers du parc, des gradins végétalisés verront le jour avec en son centre, un kiosque qui accueillera de la restauration saisonnière.
Petit retour historique sur ce quartier des Arceaux.
En 1685, naissance d’une promenade construite sur la colline du Puy Arquinel, au milieu des vergers, au centre, la statue majestueuse de Louis XIV, trône. La porte du Peyrou est reconstruite et devient l’arc de triomphe, qui donne accès à la ville. Depuis le quartier s’est développé autour de cette promenade pour devenir le quartier des Arceaux.
En 1753, la première pierre de l’aqueduc est posée par Henri Pitot, architecte autodidacte gardois ; sa construction prenant fin en 1765. Ce monument va permettre d’acheminer l’eau, depuis la source du Boulidou à Saint Clément de rivière jusqu’à Montpellier.
Aux XIX et XX ème siècles, la place des Arceaux qui devient place Max Rouquette dans les années 1970, est un lieu de foires et de promenade mais aussi un terrain pour jouer au tambourin, jeu très populaire en languedoc. C’est en 1980, que cette place devient un parking.
Dernier fait marquant, cette place incarne un lieu de résistance, un chemin de mémoire à Jean et Laure Moulin, résistants lors de la seconde guerre mondiale, partant du portrait de Jean Moulin, passant par la promenade Laure Moulin et s’achevant devant la croix de Lorraine gravée par des étudiants lors de ces heures sombres.